mercredi 31 octobre 2012

Adieu Heath et autres joyeusetés

Quand j'étais au collège, alors que ma libido s'éveillait telle une fleur joyeuse aux multiples étamines, et tandis que je restais extérieurement un truc assez anormalement laid où chatoyaient les pores rougeâtres et les poils mal éliminés, Heath Ledger commençait à rayonner.

Je suis beau, je suis blond, je suis talentueux et j'ai toute la vie devant moi pour le prouver =D

Evidemment, nous étions toutes amoureuses de lui (enfin toute, Lulu et bibi, les autres préféraient Johnny le séduisant pirate, mais c'était trop mainstream pour nous... Ah, si jeune, et déjà, j'avais en moi la spiritualité du Hipster dans toute sa profondeur)
BREF tout ça pour dire que ça m'a fait un choc horrible quand j'ai appris qu'il était mort au début du lycée. Et moi qui me moquais des midinettes qui s’émouvaient des frasques amoureuses de leurs bellâtres. Oh Heath, tu fus pour moi ce que Marilyn fut à mon Papa et James Dean à ma Moman... (quoi que... elle ne devait pas être née, mais ça a dû lui faire comme moi avec Laurence Olivier, un truc du  type : AH BON ? Il est mort depuis vingt ans ? Je me disais, ça faisait longtemps qu'on l'avait pas vu au cinéma)

Pourquoi je vous en parle ? Oh, je sais pas, ça fait longtemps que je cherche un sujet d'article suffisamment transcendant, un sujet qui justifie la peine qu'on écrive dessus en fait... et... Bah je trouvais pas.
Et puis j'ai eu envie de revoir Chevalier et... et Heath, dans son rôle mal écrit et complètement lisse, il avait déjà un regard, des mimiques qui suintaient tellement le : "jsuis pas comme les autres bellâtres moi !"...
Oh Heath, tu n'étais pas comme les autres bellâtres...

Ca me déprime tellement qu'on n'en parle plus aujourd'hui que pour souligner son étonnante ressemblance faciale avec Joseph Gordon-Levitt...
T_T
Menfin, ainsi va la vie.

Sinon pour les nouvelles, je m'embarque en ce moment dans un projet du genre monstrueux et qui va demander (grande première) à ce que je me repose sur autrui...
Habituellement dans les projets je :
-fais tout de A à Z sans rien demander à personne à part une chtiote oeillade à la fin.
-participe sous la coupelle de quelqu'un d'autre.
Bref, là, je vais devoir... prendre les autres en charge, leur donner mon énergie, les diriger sans les brider, les écouter sans me laisser dominer, etc, etc.
...
On va voir ce que ça donnera, comme qui dirait, ne pense pas, fais ! Si tu réfléchis trop, ce ne sera pas juste.

Oh et j'écris intensément Sprengstoff (je ferai un article pour en parler tiens) au lieu de monter ma prochaine vidéo (ce qui était prévu dans mon emploi du temps de vacances (oui j'ai un emploi du temps de vacances, et alors))
Je suis assez contente des quelques poèmes que j'ai écrits pour cette histoire même si c'est pas du grand art :

Petite parodie des vers dragouilleux ultra génériques que tu peux utiliser pour toutes les filles que tu croises :


Purpurine, tes lèvres
 Fleurissent tes dents, perles
Qu’un sourire collier
Ferait fort bien danser…

O belle des plus belles
Tu montres tant de fiel
Tes cils, noires voilures
Me font déconfiture…

Cesse donc ce dédain
Et donne-moi ta main.



C'est une chanson (donc j'ai fait des vers moins réguliers) en rapport avec un évènement précis de Sprengstoff :


Dans le ciel de bon matin
Les nuages se déguisent en phallus
Révélant à qui veut bien
Des vérités Bonus !
Ne t’inquiète pas petit puceau
Tu n’as vraiment rien à craindre
Toi qui es encore au berceau
Tu n’es même pas à plaindre
Car après plus de trente huit ans
A jouer les fanfarons
Le professeur toujours attend
D’ébouriffer le chignon.

Celui-là est une libre traduction de Butterfly par Rajaton :



Doux comme l’étrange chuchotement
De mes ailes nouvelles déployées
Etirées sous le soleil bienveillant
Qui va peu à peu les sécher.

Ce monde là m’est encore inconnu
Pardon, excusez-moi
Papillon, je ne suis pas d’autrefois
Ce n’est que le début… 



Doux le toucher des ailes si soyeuses,
En cercle, on vole dans les traits de l’astre
Suivant l’étrange brise chatouilleuse
Ce nouveau monde où l’on folâtre.


Aime-moi, de moi, emplis-toi tout entier
Demain je serai mort
Avec la brise, embrasse-moi encore
Berceuse sans pitié.

Demain je serai mort
Berceuse sans pitié
Embrassez-moi encore
Dans la brise d’été.



Doux, comme le temps des adieux là-haut
Le soleil s’éteint, la journée s’achève,
Ce que révèle le silence est beau
On dirait presque même un rêve. 

Tiens d'ailleurs j'en profite pour montrer des traductions de fragments d'autres chansons dans une autre histoire (La marcheuse des dunes... je ferai un article aussi).



Bien au-delà des blancheurs du ciel,
Le vent souffle sur mon avenir.
Derrière moi, la ligne de mes pas
Me rappelle d’où je crois venir. 



L’océan est un désert mais l’on vit en-dessous,
Sa surface nous en cache les trésors,
Comme les cités dissimulent leurs cœurs de boue
Que les humains oublient sans remord.»



Vois le sable qui s’éclipse entre tes doigts,
Comme fuient tes jours. 
Si tu dois croire en quoi que ce soit
Je t’aiderai à trouver…

(et oui... c'était de "et quand la pluie se met à tomber, tu es mon arc-en-ciel dans le ciel !!)

(vers 43 minutes... au passage ce dessin animé est un des plus beauux du monde (et Miyazaki le kiffe grave, tout comme il kiffe grave Mr Bug goes to Town à juste titre... on a tous les deux des goûts de hipster côté dessins animés je dois dire ^^))

Vole, vole attelage,
Plus loin et bien plus vite encore.
Vole, vole attelage,
C’est le démon qui tire ce mors.
Ah ah ah. 

Vide ce tonneau !
Quand tu ne bois pas, tu ne vaux rien.
Vide ce tonneau !
T’es pas un môme, termine le bien!
Ah ah ah. 

Oh et pis tiens, j'avais composé ça aussi (Idem, supposé être une chanson donc niveau vers je me bride moins) : 

Mais qu’elle est seule l’aventurière,
Cette héroïne célibataire
Qui ne demanderait qu’un anneau
A l’annulaire.

Mais qu’il est doux le temps d’avant
Qu’on ne soit lassée des amants ;
Le temps où toutes les découvertes
Sont évènements.

Comment vivre encore à présent
Que l’on est toute seule sur terre ?
Quand on n’a pas donné d’enfant,
L’âme est amère. 


Pour lire Sprengstoff