Chauuud ça fait plus d'un mois que j'ai rien posté ! Moi je dis je mériterai qu'on me scotche devant l'intégral de Twilight façon Orange Mécanique ou Les valeurs de la Famille Addams....
Bref.
Parce que j'ai vu un truc qui m'a grandement rassuré sur son compte dans l'entretemps qui sépare ce post du post ci-dessous...
L'épisode 3 de la saison 3 de l'inspecteur Barnaby...
Eh bah... il avait 25 ans, sta dire qu'il devait déjà être sorti de son école prestigieuse pour acteurs anglais et...
et...
Il joue comme un pied velu crasseux et croûteux.
(et ya aussi Orlando Bloom dedans et il avait des sales pores de front à l'époque et il jouait pas terrible non plus mais ya moins de contraste que pour Tobias qui, pour le coup, était vraiment... ouais).
Orly et ses zyeux de cocker : Non mais mec c'est pas possible, tu joues moins bien que moi !
Tobias : je.... pardon...
Mais c'est cool... il vient de perdre son statut d'acteur qui ne me déçoit jamais et se renouvelle constamment mais ça me rassure. Je sais pas, ce type c'est un peu mon fantasme ultime, sta dire que dans l'idéal je voudrai être lui et qu'il me fasse des bébés en même temps ce qui est un peu compliqué il faut l'admettre (onanisme quand tu nous tiens), là je me dis... il est humain... lui aussi il a joué comme un pied...
Mais il avait déjà sa voix de quadra sexy sur son corps longiligne d'ado aux dents de traviole (je voue un culte à ses incisives)
Bref... Tobias a joué mal...
ET J'EN SUIS ENCHANTEE
Ca s'appelle de la mauvaise foi vous ne vous y trompez pas !!
Sinon dans les problèmes qui nous occupent... Je vais vous parler d'un petit souci de scribouilleuse qui me tient à coeur même si tout le monde se fout un peu de moi à ce sujet... En entrecoupant le tout avec des dessins que j'ai fait pour une maquette d'un recueil de toutes les petites BD que j'ai faites pour le webzine E-crucify entre 2009 et 2012.
Tout ceci s'appellera : de mon incapacité à écrire des black et des célibataires.
Avec l'image qui va bien...
(Même que je laisse les lignes de construction t'as vu!)
J'ai réalisé deux constats un peu badants :
Numélo Uno : Même si je suis du genre a admettre et même clamer qu'on peut trouver bonheur et satisfaction dans le célibat je suis incapable d'écrire des personnages féminins célibataires... les mecs je peux, je peux même si j'aurai tendance à les caser aussi... mais les filles ya quelque chose qui bloque.
Numélo Secondo : Je peux créer des personnages appartenant à toutes les ethnies avec n'importe quelle couleur de peau, de cheveux, d'yeux... mais parmi tous les personnages un tant soit peu fouillés que j'ai crée je n'ai qu'un seul black.
Après cette merveilleuse révélation : Entracte :
(Cette bd, c'était ma période : Bishis imberbes)
Sur le numéro Secundo (on commence par le deux, logique) :
Je suis du genre à me moquer assez joyeusement des quotas américain un peu trop évidents et maladroits (cf le Black Viking) mais en même temps... en même temps je me suis rendue compte qu'en voulant transformer certains de mes personnages en black dans une histoire, j'avais des arrière-pensée trèèèès douteuses du type : Ho non, pas ce personnage, il est trop intéressant/sympathique/important.
Le même genre de réflexions que je me fais quand je décide qui va mourir en fait...
Et c'est là que je me suis rendue compte que ... bah j'avais assimilé des réflexes carrément dégueulasses... (eh oui... eh oui!).
Alors, je vais pas Blackiser tous mon casting sous prétexte de pallier au défaut susmentionné mais, j'ai quand même l'ambition (franchement énorme en fait) de ne pas reproduire les grosses merdouilles que je prend beaucoup de plaisir à pointer dans le boulot d'autrui... Alors faisons nous violence et au lieu d'enchaîner les personnages : rouquins/Coréens/Indiens/Vikings/extraterrestres, j'ai changé la couleur de peau de cinq personnages sans rien changer d'autre (personnalité, origines itou itou ça bouge pas) et... et je finis par m'y habituer. Après tout, ça change rien foncièrement.
Mais ça m'a un peu tuée de me rendre compte que c'était si dur... Que j'en étais encore quasiment au stade de la petite fille incapable de s'identifier à des personnages qui n'ont pas son sexe, son âge ou plus, sa longueur de cheveux et sa couleur de peau...
Une petite pause et on reprend :
J'ai pas mille ans d'expérience mais je suis intimement persuadée que l'on peut trouver son bonheur ailleurs que dans le couple (au sens large, même ailleurs que dans le trouple ou ce que vous voulez) et vue qu'il y a peut-être quelques chances que je fasse partie des ces êtres humains qui doivent chercher le bonheur ailleurs, c'est assez étrange de se retrouver incapable d'écrire des personnages féminins qui ne se maquent pas à la fin ou durant l'histoire...
Après mon subconscient me dit peut-être que je suis faite pour la vie à deux blablabla mais je suis assez sceptique. Et ma tendance à vouloir créer des couples dans les fictions d'autrui (d'où mon amour des fanfictions) s'ajoute à la sauce. Ceci dit, j'adore créer des couples déséquilibrés avec des gens qui se heurtent, qui se comprennent pas, qui ont du mal à être ensemble et qui même se séparent au bout d'un moment mais reste que j'aime les couples...
Et que même mes personnages de loups solitaires (souvent voire toujours des mecs) ont connu l'amour (ou du moins des amitiés extrêmement intenses)... Avec un tas de gestes/baisers/regards intenses iconiques que je dessine et redessine sous dix-mille angles différents (alors qu'il y a jamais personne pour une scène d'action).
Je devrai pas me prendre la tête et écrire des romances racoleuses, peut-être, mais j'aimerai bien voire plus de femmes célibataires cool avec ça dans les fictions... alors autant commencer par les écrire soi-même... parce que là, ce que j'ai en tête, c'est pas des modèles d'empathie... Miss Marple, Mary Poppins et heu...
Ouais.
Mais yen a sûrement d'autres...
Ou pô...
(Athena, Hestia et Artemis !! Ca compte ?)
Du coup j'ai encore des dessins à montrer :
