Sprengstoff qu'est-ce que c'est (en allemand, déjà, ça veut dire "explosif") :
A la base... je l'ai commencé comme une fanfiction de mon premier manga : Marie et Elie, Alchimistes de Salburg, pour retrouver un plaisir plus simple d'écriture. (je vous ai dit que j'adorais écrire des fanfictions ? C'est très agréable de reprendre un univers, je trouve.)
(Aaaah j'adore ce shojo... ! Il est vraiment perfectible mais reste, malgré les années, un de mes mangas préférés)
Au fur et à mesure que j'écrivais et planifiais l'intrigue, je me suis rendue compte que ce n'était plus une fanfiction, loin de là... Donc je vais me permettre de dire que c'est un roman de fantasy, un peu OVNI je le crains (comme à peu près tout ce que j'écris et bien malgré moi parce que j'avouerai que je n'y réfléchis pas trop sur le coup) qui se place dans une Allemagne imaginaire (l'Empire du Thiudisk) début Renaissance mais rien de fixé.
Qu'est-ce qu'il y a dedans ?
- Ya une intrigue principale qui est un ensemble d'intrigue secondaires trèèès discrètement distillées dès le début pour s'imposer après ce qui peut donner l'impression qu'il n'y a pas d'intrigue. Je tiens à préciser que c'est quelque chose de réfléchi ahah (plein le cul qu'on me reproche mon manque d'intrigue, pétons notre câble un bon coup, là, c'est pas parce que mes personnages ont pas une quête après trois pages d'expositions que j'ai pas d'intrigue... Parfois j'ai l'impression que la lecture façon feuilleton des fanfictions rend les lecteurs paresseux... ET oui, sur ce point ce n'est pas moi qu'on va remettre en question hein, permettez)
- Ya énormément de personnages (bon c'est pas forcément neuf) mais l'idée c'est de faire vivre une communauté puisque la majeure partie du roman se passe dans la même ville : Hameln. On a l'équivalent de simples commerçants, des universitaires, des artistes, des dirigeants politiques, des militaires...
- Ya de l'alchimie : le sous titre c'est : de la Théorie et de la Pratique de l'alchimie à Hameln. Je me suis quand même documentée un minimum sur la chose d'ailleurs (j'irai pas jusqu'à dire que j'ai dévoré des pavés sur la question maaaais je suis allée plus loin que wikipédia). Bref théorie et pratique : on oppose donc rationalisme et empirisme en filigrane mais pas au détriment de l'histoire bien sûr. Ca colle bien avec l'ambiance Renaissance.
- Ya un petit peu de magie mais l'ensemble des phénomènes qui peuvent apparaître comme magiques (licornes/feu-follets) sont assimilés comme faune et flore ordinaires. La magie, c'est encore autre chose et les sorciers sont plus ou moins sur le point de disparaître à cause des chasses aux sorcières à répétition (suite à la grande épidémie de peste dix ans avant que l'intrigue ne commence)... à moins que...
- Ya deux héroïnes que j'aime énormément (et qui ne font pas l'unanimité... Snif -non Lau, arrêtes de prendre des attaques contre tes personnages pour des attaques personnelles, tu es plus mature que ça ! Enfin !-) Et dont la rencontre et la collaboration démarre le roman. Ce sont deux alchimistes qui ouvrent ensemble un atelier en ville. On a :
Hilde Quacksalber : La blonde alias la dame aux boucles folles, charité incarnée ou l'héroïne des grands chemins. C'est la plus expérimentée, elle a un passé derrière elle. Mais elle est loin d'apparaître comme quelqu'un de mature à premier abord. Sa vie sur les routes l'a rendue assez irresponsable et elle a du mal à s'adapter à la vie sédentaire, se reposant d'abord sur sa collègue. Elle est connue pour ses nombreux exploits sur les routes mais aussi comme une très mauvaise élève de l'Académie. Comme Elke, elle est assez étrangère aux subtilités de la philosophie liée à l'alchimie et l'envisage d'abord comme une manière d'être au service des autres.
Ce qui la définit avant tout, je pense, c'est la confiance même si en ce qui la concerne personnellement, elle en manque beaucoup. Elle est capable de faire confiance aux gens et dans un monde pareil ou les apparences sont souvent trompeuses, ce pourrait être une faiblesse...
Mais elle est également dotée d'une certaine clairvoyance, donc ça contrebalance. Elle sait où placer son coeur et est bien entourée.
Elke Klarer : cadette de dix ans de Hilde, c'est une brunette aux cheveux coupés courts (plus pratique quand on manipule des produits dangereux) spécialisée en fusion des métaux. Contrairement à Hilde, elle était une excellente élève. Elle est très organisée et prend le dessus sur Hilde en ce qui concerne l'atelier même si elle a toujours beaucoup d'admiration pour cette héroïne, en parallèle. Elle fait moins facilement confiance et se montre plus prudente dans ses relations, ce qui ne l'empêche pas d'être extrêmement fidèle et attentive à ses amis. Elle est, comme Hilde, assez peu sûr d'elle (qui l'est réellement ?) et se cherche sans doute encore même si elle sait qu'elle ne veut pas terminer à l'Académie comme ses professeurs le lui conseillent.
Ouaip donc ya une intrigue, mais ce qui compte surtout, c'est l'évolution de ces deux-là, leur collaboration et leur relation est un peu la base de l'histoire et tout le monde gravite autour d'elles.
- Ya des jeux de mots allemands à la con dans les noms de famille et beaucoup de noms ont été choisis pour leur signification : Närrin, Quacksalber, Schnepfe, Krieger, Sieg, Heuchler, etc...
-Ya beaucoup de femmes parce que... j'aime écrire les femmes et que pendant toutes mon enfance j'ai guetté les personnages féminins dans des livres pour garçons type Bilbo (<3) et compagnie... C'est ma vengeance !
- Ya aussi beaucoup d'hommes ceci dit. Et leur importance est loin d'être limitée.
- Ya de l'exotisme... Qui dit Renaissance dit ouverture sur le monde, on est donc confrontés à des visions étrangères de l'alchimie.
- Ya de la politique et du social, parce que les alchimistes sont un enjeu de pouvoir et que le fait que les femmes puissent être alchimistes ce qui leur donne un statut très particulier change un peu la donne.
Sachant que je l'ai bientôt fini... et que j'effectuerai alors une grosse relecture avant de tenter ma chance (une troisième fois, espérons que ce sera la bonne !) et qu'à ce moment là, je mettrai le tout hors ligne.
Lettre Ouverte à Disney ou Pourquoi je dis non à Wreck-it
Ralph
(Cette lettre s’adresse à Disney, la compagnie, non au
monsieur qui l’a crée, un misogyne, antisémite mais surtout : adorateur de
chien et détestateur de chats (ça ne pardonne pas !)
(Mouahahahahahahahahahaahah)
Nonobstant, par Disney j’entends : mon pourvoyeur de
rêves animés étiquetés du label château magique exit donc les Ghibli redistribués ou Coraline et autre pèche géante.)
Cher
Disney,
Je
tiens d’abord à dire que je t’aime plus que ma collection de figurines kinder
du Seigneur des Anneaux (dans la version allemande ils avaient Gandalf et Boromir, pourquoi les français en ont-ils été privés !!), plus que mes mouchoirs à la menthe et même plus
qu’entendre le mot pèche prononcé par un suisse-allemand.
Oui,
je le précise car ce qui va suivre ne va, bien évidemment, pas dans ton sens…
Alors
oui, Disney, je t’aime bien. Je t’aime même beaucoup. J’ai vu tous tes grands
classiques, même les moins connus (le seul que j’ai zappé étant la ferme se
rebelle mais… je crois que j’ai bien fait) et nombre de tes courts-métrages…
(Sisi j'ai vu la boîte à Musique ! T'a vu !)
Je
t’admire aussi, pour avoir su t’imposer, tu en as eu des rivaux, les frères
Warner, les studios Fleischer,
créateurs de Popeye et Betty Boop, qui ont coulé suite au sympathique Mr Bugs
goes to town (un des long métrages animés préférés de Miyazaki au passage)
sorti à la date fatidique de Pearl Harbor (mauvais timing !), Don Bluth,
qui, après t’avoir détrôné au Box Office avec Fievel, après t’avoir pompé tes
recettes dans Anastasia, a fini par expirer sur le vraiment pas terrible Titan
AE.
Tous
ceux-là et bien d’autres, tu les as vaincus.
Mais
hélas, tu n’es plus seul aujourd’hui dans mon cœur. Tu as été détrôné… par
Pixar évidemment, mais aussi par Dreamworks...
Je
t’ai pardonné pourtant, bien des choses, le massacre de la Pastorale dans le
pourtant merveilleux et audacieux Fantasia, tes personnages féminins insupportables
pendant des décennies… Je t’ai pardonné les Aristochats et ses clichés sur la
France, et son côté : sous 101 dalmatiens, je t’ai pardonné ce cartoon
bizarissime qui explique le cycle menstruel, je t’ai pardonné Taram et le
chaudron magique qui, avouons le, est quand même plus chiant qu’un repas dominical chez mémé, je t’ai pardonné Belle qui change de visage toutes les
deux secondes alors que vingt ans plus tôt, tu animais mieux les figurants dans
La Belle aux Bois dormants, tes libertés prises avec l’histoire dans Pocahontas
ou Mulan ou même avec la mythologie dans Hercules et pourtant, je suis du genre
puriste et ta sombre décennie de suites sorties directement en vidéo, ça aussi,
je te le pardonne… Mais entre nous, rien
ne va plus.
(Beethoven, l'homme dont la musique évoque à présent des angelots fessus... merci Disney !)
On
nous vante un nouvel âge d’or mais ce que je vois, c’est un marécage bourbeux
dans lequel tu patauges désespérément. Alors, oui, c’est un très joli marécage
mais voilà… Ca ne me suffit pas. Ca ne me suffit plus.
Je
te connais trop, peut-être, tu ne me surprends plus et pourtant… pourtant… je
mets tellement d’espoir en toi, à chaque fois !
Comparons
Disney et ses deux rivaux (plus vraiment rivaux pour Pixar d’ailleurs sachant
qu’on a eu qu’une scission très momentanée due à des problèmes pas du tout
momentanés) durant ces douze dernières années.
Début 2000, Disney, tu es dans la pente
descendante depuis Pocahontas même si ce film ainsi que le Bossu de Notre Dame
sont encore très appréciés aujourd’hui.
Hercules aurait pu achever les années
90 sur une impression défavorable mais Mulan et Tarzan rattrapent pas trop trop
mal le coup. Depuis la fin des années 80, on insère de plus en plus d’effets
CGI (computer generated imagery) dans les films, les faisant cohabiter avec des
animations traditionnelles. Ces effets vieillissent hélas très vite (cf la
scène de la caverne dans Aladdin… qui a vieilli aussi vite, d’ailleurs, que les
blagues du génie aux références douteuses).
Bref, toi, Disney, tu entamais tout de
même les années 2000 fortifiés par ton second âge d’or (Petite Sirène=>Roi
Lion)… et là, c’est le drame. Depuis cette grossière erreur qu’est le Retour de
Jafar, tu enchaînes les suites en VHS qui s’accumulent de médiocre en médiocre.
(Et il est content de lui !!)
Tes films au cinéma gardent un certain
standing même si le succès n’est plus vraiment au rendez-vous (à l’exception de
Lilo et Stitch peut-être, une extraordinaire surprise par ailleurs… tu vois que
tu peux être émouvant sans en faire des caisses ! Que tu peux être juste,
surtout… Comment peut-on rater à ce point une petite fille dans Ralph après
Lilo ?! Mais nous y reviendrons).
(Salut, je suis l'exception qui confirme la règle !)
Bref, après avoir tenté d’innover en
touchant à la Sf avec plus ou moins de succès dans Atlantide, La planète aux
trésors, Lilo et Stitch, tu reviens aux bonnes vieilles recettes en nous
imposant des suites au cinéma (Peter Pan 2 ou le livre de la jungle 2) Après quoi, tu nous sors Frères des ours… Ou une espèce de margouillis infâme
de restes de roi Lion mâtinés de Mulanonthas. Je ne dis pas que c’était mauvais…
Mais Disney, où as-tu mis ta fièvre créatrice ! Celle qui t’a fait
innover sans cesse, celle qui faisait de tes films des œuvres avant d’être des
produits…
Dès la première seconde, j’ai su comment
ça terminerait.
Les suites s’enchaînent, maintenant il y
a trois Cendrillon et trois Roi Lion en plus des innombrables VHS d’Aladdin,
épisodes de la série télé vendus comme des films.
… Là, tu décides de passer aux films en images de synthèse, t’imaginant
sans doute que c’est la technique qui fait le film, mais non, Disney, c’est
stupide de penser ça. Une bonne histoire sauvera toujours une mauvaise
technique, l’inverse n’est pas possible.
(Et là, c'est le drame)
Et surtout, même si tu essaies de te
renouveler, tu le fais en pompant le style d’autres studios qui te font à
présent une sévère concurrence. Don Bluth as semblé t'éveiller à la fin des années
80 avec Fievel… est-ce que Dreamworks t'éveille au début des années 2000 avec son
phénoménal succès : Shrek.
Non.
Non… Et en essayant de l’imiter, tu
perds ton âme… Tu fais du patchwork, tu piques un bout de ça, un bout de ça. Là
où Dreamworks a peut-être imité, il a toujours gardé sa patte, son unité. Toi,
tu nous offres des créatures mal construites qui tiennent à peine debout, des
Frankenstein insupportables de laideur qui, pire que tout, s’écrasent dans des
poncifs bien pensant.
Où es-tu ? Je ne te reconnais plus !
(Un film sans nom... Enfin, un film qui te dit quelque chose mais tu sais plus quoi...
Il avait le mérite de chercher à être un peu neuf mais bon...)
Tu enchaînes les flops… Flops que je ne
nommerai pas pour ne pas t’insulter. Et pendant ce temps, Pixar triomphe.
Depuis Monstres et Cie, il ne fait que monter de film en film. Et puis, on a
cette déferlante miraculeuse : Ratatouille, Wall-e, Là-haut, Toy Story 3…
Comment lutter face à ça ?
Oui, Pixar ne fait plus aussi bien avec
le discordant Cars 2 et le moyen Rebelle, mais il a déjà fait ses preuves et
placé les attentes très haut.
A côté, Dreamworks ne fait pas aussi
bien, pour sûr. Au tout début des années 2000, comme toi, il faisait encore un
peu d'animation traditionnelle avec des films pas irréprochables et pas similaires en ampleur au
Prince d’Egypte qui compte parmi mes dessins animés préférés, mais des bons
films, cohérents et distrayants (La route d’Eldorado, Spirit, l’étalon des
plaines, Sinbad, la légende des sept mers).
(Sinbad-ass... ou, le Running-gag d'exhibition de fesses viriles dans les Dreamworks 2D)
Ses univers sont d’ailleurs souvent
symétriques aux tiens ou à ceux de Pixar (Eldorado/Kuzco : le point va à
Dreamworks (selon moi), Gang de Requin/Nemo, le point va à Pixar,
Madagascar/The Wild, le point va à Dreamworks, zéro pour Disney… ce n’est pas
du copiage, on dira que c’est du aux migrations du personnel)
Malgré une collaboration intéressante
avec les studios British Aardman (Chicken Run, Wallace et Gromit, le mystère du
lapin-garou, Souris-City que tout le monde déteste mais que j’aime beaucoup),
il s’enferme dans des carcans d’humour facile avec la série des Shrek/Madagascar
et autres Pandas…
Et puis… Et puis, fin des années 2000,
il semble enfin comprendre la recette et commencer à trouver l’équilibre entre
vrais émotions et humour et surtout, il ne fait plus dans l’histoire facile.
Certes, on trouve toujours des poncifs chez lui, mais il étoffe ses leçons d’acceptation
de soi (que tu sois un ogre, un requin gay, une géante, etc… Et oui, chez
Dreamworks pas besoin d’être beau pour être un héros, faudra que ça rentre un jour
dans ta caboche Disney et au passage, ce n’est pas parce que Chicken Little
était moche qu’on ne l’aimait pas !), par des thématiques parfois plus
profondes sans jamais, pour le moment mais hélas, toucher à la profondeur d’un
Pixar.
Et puis techniquement, j’ai envie de
dire, il est ton égal depuis Dragons.
(STIIITCH... ah non, Crocmou... migrations du personnel je vous dis =D)
Alors oui, Dreamworks enchaîne les
Madagascar, Kung-Fu Panda et autres spin-off de Shrek, mais ces films donnent
toujours ce qu’on attend d’eux, au moins, ils surprennent même parfois
agréablement. Et puis, on a de jolies pépites, une héroïne qui préfère plaquer
son bellâtre hypocrite et bien pensant et passer sa vie avec ses potes monstres
et un kilomètre au garrot dans Monstres vs Aliens, un méchant gentil aux
antécédents crédibles dans Megamind, un héros qui prouve sa valeur en aimant un
dragon au lieu de le combattre dans Dragons.
Est-ce que tu donneras un jour ce genre
de leçons ? Tu essaies, mais tu es loin du compte.
Et puis, on a les Cinq Légendes…
C’est un film qui donne ce qu’on en
attend, et même plus… Comme Dragons, comme Megamind, comme Monstres vs Aliens,
il lui manquerait peut-être un mot, un minuscule regard, un souffle et il
aurait transcendé son statut de dessins-animés pour enfant durant les fêtes de
fin d’année pour devenir une œuvre intemporelle…
Un souffle…
Mais j’ai confiance en Dreamworks, lui,
il me surprend et j’ose espérer qu’un jour, il parviendra à créer au lieu de
produire.
Et toi… alors…
On parle de nouvel âge d’or mais je n’y
crois plus.
Pourquoi ? Parce que le Disney que
j’aime ne se cantonne pas à son domaine de conte de fées, ne se cantonne pas à
du recyclage. Mon Disney innove, mon Disney ose…
Alors, oui, j’ai plaisir à regarder
Clochette et autres niaiseries parce que c’est joli et que ça vend du rêve en
boîte pour fifilles sans dépasser des limites, oui, j’ai plaisir à regarder une
princesse pseudo féministe se faire libérer de ses chaînes par son héros virile
mais tellement vulnérable après s’être battu deux minutes avec une poêle… Oui,
j’ai même plaisir à voir Tiana choisir son amour au profit de sa carrière et s’entendre
déclamer des « je t’aime » en français dans un bayou tout mignon
où les crocodiles sont gentils.
Et… oui… J’ai eu plaisir à regarder les
Mondes de Ralph... Qui est un beau film, bien réalisé avec des personnages
caractérisés efficacement, un univers absolument jouissif et bien construit,
des trouvailles… Oui j’ai apprécié…
Du moins, les vingt premières minutes.
(N'empêche, truc de fifille, oui, mais à part pour des films plus personnels ou des studios Ghibli, ça faisait longtemps qu'on avait pas eu de bande annonce de film d'animation pour enfant sans parole ni punchline à la con)
Que je m’explique. Je n’attendais pas du
film le grand délire geek que certains pensent qu’il aurait dû être, je ne suis
pas une gameuse, je n’ai pas honte de le dire, beaucoup de clins d’œil ont dû
me passer au-dessus. Je n’attendais pas du film un nouveau Roger Rabbit empli
de caméos incroyables, non. Je n’attendais pas la profondeur d’un Pixar ni même
la liberté d’un Dreamworks (qui libère les esclaves et fait éloge de la
différence depuis une bonne quinzaine d’années quand même).
Non… Ce que je voulais, ce que j’aurai
eu droit d’avoir, ça aurait été une morale cohérente avec le postulat de base !
Alors, on a un univers bétonné avec une
logique interne qui se tient : les personnages de jeux-vidéos ont une
conscience, quand ils jouent, ils travaillent, et une fois la salle d’arcade
fermée, ils peuvent aller de jeu en jeu, se retrouver au bar, etc, etc. Leur
but c’est de ne pas être mis à la casse pour dysfonctionnement ou ringardise sinon
ils se retrouvent à la rue comme le pauvre Qbert.
Ok… Jusque là je te suis.
(RAAALPH... heu... en fait pas celui-là !)
Et puis tu nous présentes ton héros qui
est moche (BINGO) et méchant (ENCORE BINGO) … enfin, c’est pas comme si la recette
n’était pas déjà éculée depuis des années mais bon, si ça te permet de sortir
de ton schéma traditionnel, moi, je marche.
Bref, notre héros est victime d’une injustice
assez ignoble, sachant qu’il est traité comme un sombre étron sous prétexte que
son job est d’être méchant. Pas de gâteau pour lui, il habite dans une poubelle
et on le fuit dès qu’il arrive. Du coup, il craque et se rend aux méchants
anonymes pour geindre avec les autres. Il aimerait être gentil pour être mieux
traité. Compréhensible… mais HORREUR ! S’il se met à être gentil, il
bouleversera l’équilibre du monde. Même les autres méchants le disent. Ne
deviens pas gentil ! Tu es un méchant enfin ! Mais quel égoïste ce
Ralph que de songer un seul instant à avoir une vie meilleure !
Le problème, ce n’est pas Ralph, c’est
le monde où il vit. Un monde où on assimile le boulot d’une personne à l’identité
de cette personne. Un monde où si tu joues le méchant, on va te traiter comme
un méchant. Alors que tout le monde est, parallèlement montré comme ayant
conscience de jouer un rôle (un des habitants de « niceland » le mal
nommé, immeuble du monde de Ralph, dit d’ailleurs qu’il se « met dans son
rôle »). Alors pourquoi
traitent-ils Ralph de la sorte ? C’est comme si les acteurs d’une troupe
jouant, je ne sais pas, l’Avare, excluaient leur Harpagon.
(Oui... ce Ralph-là !)
Mais bon, mais bon, admettons. Dans ce
cas, les habitants de Niceland sont ceux à qui on doit faire la leçon. Ceux qui
doivent évoluer et changer de point de vue d’ici la fin du film…
Sauf que JAMAIS ils ne changeront de
point de vue ! La seule minuscule remise en question vient de la part du
gentil ultime du film, héros du jeu de Ralph : Fix-it Felix, qui, pendant
une fraction de seconde, geint en disant à Ralph : « Tu ne peux
pas savoir ce que ça fait d’être exclu et traité comme une fiente. » et
Ralph de répondre : « heu… si mon coco, vous me faites subir ça
quotidiennement. » et Felix, ce gros malin : « noooon ? C’est
vrai ? Je savais pas ! »
Et c’est tout !
…
Oui, c’est vraiment tout !
(Mais bien sûr que si, je suis gentil, comment oses-tu en douter ?)
Pis encore, on, renforce la légitimité
des habitants de Niceland en autorisant même l’un d’entre eux à faire la leçon
à Ralph : « Ralph, ça ne va plus du tout ! En essayant d’obtenir
notre respect à nous qui te traitons injustement depuis trois décennies, tu
nous as tous mis en danger ! Quel égoïste ! Comment oses-tu
bouleverser l’équilibre de notre groupe en sortant de ton rôle de bouc
émissaire qui nous unifiait jusqu’à présent contre toi ! »
Mais NOM D’UN CANARD EN GELEE !!! C’est
quand même incroyable qu’un type qui devrait être l’antagoniste ultime du film
se trouve en position de mentor paternaliste qui va, justement, pousser Ralph à
se remettre en question et à réparer ses « erreurs ».
C’est… C’est…
Enfin, reprenons.
L’attitude de Ralph ne fait pas que
changer sa vie (puisqu’à la fin du film, après un genre de sacrifice dans une
montagne de coca-cola, Ralph gagne magiquement le minimum syndical de respect
de la part des habitants de niceland dont les pensées n’ont pas eu l’air pourtant
d’évoluer des masses jusque là) puisqu’il va aussi aider un autre bouc émissaire à s’en sortir : la gamine raté
du siècle Vanellope von Schweetz, une espèce de chipmunkette (son design est
vraiment similaire à la version 80/90) relativement insupportable la plupart du
temps (elle a ses moments… Mais comment dire, comparons là à Bouh, à Lilo,
voire aux trois gamines de Moi, Moche et méchant… et elle ne tient pas la route…
surtout face à Lilo !)
Elle est un « bug » ce qui
fait qu’elle est exclue de son jeu et ne peut d’ailleurs pas non plus en
sortir. On a d’ailleurs une scène assez bouleversante de destruction de kart à
la « vilaine belles sœurs qui déchirent ma robe » dans
Cendrillon ou « Papa bousille ma collection de bidules humains » dans
la Petite Sirène. Son rêve, c’est de faire la course avec les autres et on la
comprend puisque le statut des coureurs et d’être adulés par un peuple de
sucreries enthousiastes. Bref, malgré son côté relativement insupportable, on
peut la suivre, on peut rêver de la voir transcender son statut et devenir un
vrai personnage de ce jeu dans lequel elle est, de toute façon, prisonnière…
(Helloo sis' !... Ou les origines discutables de la Co-star du film)
Sauf que…
Sauf qu’on nous apprend qu’en réalité,
faire d’elle une véritable coureuse automobile, c’est rétablir l’ordre
des choses puisqu’elle a été programmée pour cela initialement et que c’est l’unique
personnage foncièrement négatif du film qui est responsable de ce changement et
qui lui a volé sa place.
Donc, elle n’est pas un bug qui change
son destin à la Aladdin (qui, de toute façon, partait lui-même avec des atouts
majeurs ayant le physique de Tom Cruise…), ou Belle (Idem) non, comme Raiponce,
elle était destinée à être une princesse (oui parce qu’en plus d’être une
coureuse automobile, elle est surtout une princesse) elle était programmée pour
ça, elle l’avait dans le sang (le code).
En gros, Ralph, en essayant de changer
son statut injuste, a aidé à conserver le statut quo dans un autre jeu… avant
de revenir lui-même dans son propre jeu où il est mieux traité quand même
(depuis trente ans que les maltraitances duraient, il était temps, j’ai envie
de dire) mais où il reste le méchant. D’accord.
…
Pis-encore, je crois, le comportement de
Ralph est sans cesse assimilé à celui d’un autre personnage de jeu :
Turbo, qui, par peur de devenir dépassé et donc, d’être mis à la casse, a
envahi un jeu concurrent que sa présence a fait planter au point de devoir le
débrancher.
Ce personnage est également le vrai
méchant du jeu de la Chipmunkette, et donc l’ignoble usurpateur qui a fait de
la vie de la « princesse » un véritable cauchemar. Alors oui, son attitude destructrice est problématique… Mais ses motivations sont parfaitement
compréhensibles.
(Mais non voyons, je ne suis pas SI méchant)
On a eu d’autres « méchants »
aux motivations compréhensibles dans des dessins-animés pour enfants. Papi
Pépite dans Toy Story 2 était le jouet délaissé de la gamme et il désirait une
nouvelle vie au musée où il serait admiré comme il ne l’avait jamais été jusque
là. Pixar nous montre que c’est compréhensible, ce qui n’empêche pas ce
personnage d’être « méchant » à partir du moment où son désir empiète
sur ceux des autres. Et toi, Disney, ça t’aurait tant coûté d’inclure un peu de
subtilité dans ton développement de Turbo ?
Le problème c’est que personne n’admet
jamais qu’il est compréhensible, voire légitime de ne pas vouloir finir à la
casse, de ne pas vouloir, comme Ralph, passer sa vie maltraité et méprisé par
ses semblables. Non, l’attitude à avoir, l’attitude qui permet d’obtenir un
minimum de compassion, c’est se laisser faire, c’est mendier comme Qbert et
attendre désespérément qu’on nous sauve. Essayer de changer son destin tout
seul, c’est se montrer abominablement "égoïste".
(Pour manger !)
Mais…
Dans quel monde vit-on ?
Dans quel monde veux-tu qu’on vive,
Disney ?
Est-ce là une manière de revendiquer ton
trône aux usurpateurs Dreamworks ou Pixar qui auraient mieux fait de rester
dans leur coin à grignoter posément les pans de lumière que tu leur laissait au
lieu de te voler une place légitime au box-office ? Box -office qui te reviendras de droit puisque tu lui étais destiné, tu l'avais dans le sang, toi qui a un "royaume" !
Evidemment,
tout ça ne m’empêche pas d’attendre désespérément ta reine des neiges (mille
fois annulée et relancée) même si je suis sûre qu’elle n’arrivera pas à la
cheville de celle de Lev Atamonov (aussi au nombre des longs métrages animés
préférés de Miyazaki d’ailleurs).
OH MON DIEU !! Mais ce serait-Ti po une magnifique couverture de Sprengstoff ?
(cette tronche me remontera toujours le moral, le must étant que quelqu'un a eu l'idée de la faire signer O_O)
TINDIN (gloire à notre illustre héros !!)
L'article sur Sprengstoff viendra prochainement... En attendant, sur mon blog de reviews, un article qui vous apprend à dessiner Tobias Menzies, alias l'acteur le plus wombragénialissimedumondeentier et qu'on voit avec une tronche pas possible au début de cet article ! Ici !!
Liste de symptômes témoignant de la Pagrandeformus Hivernalus :
1) Le patient se réveille toutes les heures, le sommeil complet lui semble un luxe lointain.
2) Le patient insulte les gens dans la rue... pas les gens qu'il croise, les gens qui l'ont agacé durant la journée et qu'il achève à coup de piques bien pensées cinq heures environ après l'affront et à distance.
(ALORS COMME CA tu te crois supérieure parce que la seule chose dans ta vie c'est tes foutus études ? Mais pauvre meuf, ça veut rien dire tout ça ! Moi quand j'ai une sale note, je peux dessiner, Flo jouer un air de guitare... bouffer du chocolat, si un jour, t'as une sale note toi... Bah je te plains de tout coeur.
Enfin... et ça prétend vouloir enseigner ! Mais tu sais, l'enseignement c'est le partage aussi, c'est la souplesse, l'adaptation, l'humilité face aux valeurs transmises ! Toi tu es incapable de tout ça, tu n'es qu'un immonde bloc de mauvaise-foi bien pensante, un gros savon sirupeux qui glisse entre le main, te laissant un sillon gluant à l'odeur douceâtre sur la paume ! Voilà ce que tu es !)
3) Le patient a un temps de réaction de cinq à vingt secondes quand on lui pose une question élémentaire de type "ça va ?" et sa réponse spontanée est toujours : "attends... je dois y réfléchir..."
4) Le patient s'arrête parfois de manger alors qu'il est affamé parce qu'il a la flemme de continuer.
5) Le patient a aussi parfois la flemme de se moucher, appliquant la devise, si la morve ne viens pas au mouchoir, le mouchoir viendra à la morve...
6) Le patient renifle... Mais sa patience est à bout, donc, quand quelqu'un d'autre que lui renifle dans les environs, il lui faut moins de trois minutes pour craquer son slip (et le collant qui va avec, car qui dit "hiver" dit "insupportable collants qui ont l'air doux le matin mais poussent à entamer d'étrange reptations pour se gratter le popotin sur sa chaise vers dix-sept heures).
....
Sinon... bah début d'une couverture de Sprengstoff (sur lequel je ferai prochainement un article)
(quiquic'est qu'a remarqué que je fonçais mon dessin à chaque fois ? =D)
SINON j'ai aussi récemment fini ce projet (tu te dis, c'est en le commençant que j'ai réalisé que la prépa... c'était pas pour moi... ahahah... nous sommes bien peu de choses !)
Tu peux voir toute la galerie sur deviantart.
Ca s'appelle Forgotten Ladies
... C'était un projet d'hommage aux héroïnes "oubliées" de l'animation pour des plus ou moins bonnes raisons ahah... un genre de réactions au 200000000 de fanarts disney princesse sur lesquels tu tombe quand tu zones un peu sur deviantart T_T... Pourquoi pas fanarter des héroïnes inconnues plutôt ! Des artistes ont bossé dessus !!
Dans l'ordre on a :
Dame Amalthea de La dernière licorne (IL FAUT VOIR CE DESSIN ANIME ET LIRE LE LIVRE AUSSI !! Et je ne dis pas ça parce que je fais une fixette sur les licornes...) Akhesa : La Reine Soleil (me semblait que c'était pas trop mal, un dessin animé français plutôt sympa même si, pas transcendant ^^') Heloïse : Taram et le chaudron magique (NON non définitivement non, c'est disney donc les animations gère la fougère mais ce dessin animé est chiantissime) Marina : Sinbad, la légende des Sept mers (moi j'aime bien la période 2D de dreamworks, que ce soit Spirit, le prince d'Egypte, Eldorado ou Sinbad, j'adhère bien. Ce film n'est pas leur mieute mais Marina est vraiment un très bon personnage féminin) Irene : La princesse et la forêt magique (Il a grave mal vieilli mais j'aimais bien petite... l'héroïne est d'une cruchardise...) Karaba de Kirikou et la Sorcière (mais pourquoi est-elle aussi méchante... A voir assolument of course !) La bergère du Roi et l'oiseau (à voir aussi bien sûr, même si on n'aime pas vraiment le film pour son "héroïne" ahah... ) Greta de Jacob et sa princesse (au passage : titre français bien pourri... c'est un des seuls longs métrages d'animation russe récents à avoir bénéficié d'une traduction ceci étant dit donc on boude pas son plaisir. C'est... agréable... vi... pasque j'aime bien l'animation russe 2D kitchissime ^^' toutes ces couleurs itou itou) Kida de Atlantide l'Empire Perdu (... j'aime bien ce disney, il se perd un peu dans la narration, c'est un gros fouilli complètement heu... mal foutu mais il a vraiment du charme et les personnages sont bien campés) Tuptim du Roi et Moi version animée (NON... ce film est.... NON ... juste NON !!!) Kayley de Excalibur, l'épée magique (l'héroïne est d'un "boulet"... et c'est mal écrit... et et... et j'aime beaucoup quand même o_o... mais je ne le conseillerai pas !) Camille de ... heu... Little Nemo... sais pas si ya une VF... (En tous cas, vraiment un joli film auquel Miyazaki entre autre devait participer mais désaccord artistique il y a eu et en voyant la bête tu sens le film à grooos désaccord artistique tellement c'est pas super bien monté... menfin ça reste joli côté animation ça reste bon) Anne-Marie de Charlie, mon héros (Je la déteste personnellement cette espèce de minie Blanche-Neige clodo donneuse de leçons et elle ne sert que d'enjeu dramatique face au vrai héros mais le film en lui-même est un des meilleurs Don Bluth même si je préfère le petit dinosaure et la vallée des merveilles....) Petit Moine de l'île de Black Mor (elle est sympa... bien plus sympa que le héros de ce film qui se suffit pour rendre l'ensemble assez détestable tellement il est con et bon à manger des claques ! ET IL OSE DIRE QUE LES FILLES SONT INCOMPREHENSIBLES mais qu'il reste sur son île avec son singe stespèce de... Bref j'aime beaucoup Jean-François Laguionie d'habitude mais ce film-là... voilà) Mia de Mia et le Migou (à voiiiiir ! Grosse veine écolo un iota lourdingue mais vraiment un très beau film)
Clara du Prince Casse-Noisette (vraiment pas terrible... je l'aimais bien, petite) Yum Yum de La princesse et le cordonnier... ou un t'as d'autres titres bizarres... mais bref (c'est un film resté inachevé et qui a donc eu une version bien moche des studios qui ont soigneusement débilisé le tout puis une version mieux montée avec des morceaux de storyboards du coup enfin, c'est vraiment un chef d'oeuvre... inachevé... visuellement parfait !) Daria de la Princesse au petit pois (CE film CRAINT) Molly Grue de La dernière Licorne (deux héroïnes pour un film, je dois faire quoi en plus pour vous prouver que je l'adore ? Un fanart du héros Schmendrick le magicien peut-être ?
Fait ! )
Poucelina de Poucelina (l'un des pire Don Bluth crypto porno que j'ai pu voir avec une héroïne lamentable) Crysta de (attention titre foireux) Les aventures de Zack et Crysta dans la forêt tropicale de Ferngully (ou un truc du genre... ce film est pas génial mais il me fait tellement rire, à voir en VO pour Tim Curry (le Transylvanien transsexuel) et sa chanson Toxic Loooooove...
) Juliette du Cygne et la Princesse (j'adorais petite mais il a mal vieilli, vraiment...) Aisling de Brendan et le Secret de Kells (MAGNIFIQUE il faut le voir, vraiment... en plus il est court ^^) Anna du Roi et Moi (NON) Chel de La route d'Eldorado (un de mes Dreamworks 2D préféré... avec Le prince d'Egypte, je connais toutes les répliques par coeur, il est vraiment drôle et sympa... pas transcendant mais très agréable)
Le titre est une citation de mon bien-aimé professeur de littérature russe...
Comme qui dirait : "Made my day"...
Sauf que... sauf que, même une phrase aux délectables penchants schizophrènes n'est pas toujours suffisante ahah....
Je commence à craquer... o_o... J'ai trop de trucs à faire à penser... Manger et dormir deviennent des activités exceptionnelles et ... et...
Et STEUUU TRIPLE SALOPE DE ROGNEUGNEUGNEU DE SAMERE....
Ne mérite pas que je m'étende sur son cas !
Bref bref... Parlons peu, parlons bien.
De mon incapacité à faire des autoportraits dans le train (le seul moment où je regarde attentivement mon reflet par désœuvrement dans la vitre, les autres moments où je me regarde dans le blanc des yeux, j'ai une pince à épiler dans la main, je peux pas dessiner avec ça, pas faute d'essayer !)
Torché quand j'étais en première, quelque chose comme ça, donc on va dater 2008 !
Torché il y a deux semaines dans le train.
Pour les deux un truc cloche... mais un jour... j'y arriverai...
Et pis, tant que j'arrive à dessiner Tobias Menzies, je suis parfaitement heureuse !
Quand j'étais au collège, alors que ma libido s'éveillait telle une fleur joyeuse aux multiples étamines, et tandis que je restais extérieurement un truc assez anormalement laid où chatoyaient les pores rougeâtres et les poils mal éliminés, Heath Ledger commençait à rayonner.
Je suis beau, je suis blond, je suis talentueux et j'ai toute la vie devant moi pour le prouver =D
Evidemment, nous étions toutes amoureuses de lui (enfin toute, Lulu et bibi, les autres préféraient Johnny le séduisant pirate, mais c'était trop mainstream pour nous... Ah, si jeune, et déjà, j'avais en moi la spiritualité du Hipster dans toute sa profondeur)
BREF tout ça pour dire que ça m'a fait un choc horrible quand j'ai appris qu'il était mort au début du lycée. Et moi qui me moquais des midinettes qui s’émouvaient des frasques amoureuses de leurs bellâtres. Oh Heath, tu fus pour moi ce que Marilyn fut à mon Papa et James Dean à ma Moman... (quoi que... elle ne devait pas être née, mais ça a dû lui faire comme moi avec Laurence Olivier, un truc du type : AH BON ? Il est mort depuis vingt ans ? Je me disais, ça faisait longtemps qu'on l'avait pas vu au cinéma)
Pourquoi je vous en parle ? Oh, je sais pas, ça fait longtemps que je cherche un sujet d'article suffisamment transcendant, un sujet qui justifie la peine qu'on écrive dessus en fait... et... Bah je trouvais pas.
Et puis j'ai eu envie de revoir Chevalier et... et Heath, dans son rôle mal écrit et complètement lisse, il avait déjà un regard, des mimiques qui suintaient tellement le : "jsuis pas comme les autres bellâtres moi !"...
Oh Heath, tu n'étais pas comme les autres bellâtres...
Ca me déprime tellement qu'on n'en parle plus aujourd'hui que pour souligner son étonnante ressemblance faciale avec Joseph Gordon-Levitt...
T_T
Menfin, ainsi va la vie.
Sinon pour les nouvelles, je m'embarque en ce moment dans un projet du genre monstrueux et qui va demander (grande première) à ce que je me repose sur autrui...
Habituellement dans les projets je :
-fais tout de A à Z sans rien demander à personne à part une chtiote oeillade à la fin.
-participe sous la coupelle de quelqu'un d'autre.
Bref, là, je vais devoir... prendre les autres en charge, leur donner mon énergie, les diriger sans les brider, les écouter sans me laisser dominer, etc, etc.
...
On va voir ce que ça donnera, comme qui dirait, ne pense pas, fais ! Si tu réfléchis trop, ce ne sera pas juste.
Oh et j'écris intensément Sprengstoff (je ferai un article pour en parler tiens) au lieu de monter ma prochaine vidéo (ce qui était prévu dans mon emploi du temps de vacances (oui j'ai un emploi du temps de vacances, et alors))
Je suis assez contente des quelques poèmes que j'ai écrits pour cette histoire même si c'est pas du grand art :
Petite parodie des vers dragouilleux ultra génériques que tu peux utiliser pour toutes les filles que tu croises :
Purpurine, tes lèvres
Fleurissent tes dents, perles
Qu’un
sourire collier
Ferait
fort bien danser…
O
belle des plus belles
Tu
montres tant de fiel
Tes
cils, noires voilures
Me
font déconfiture…
Cesse
donc ce dédain
Et
donne-moi ta main.
C'est une chanson (donc j'ai fait des vers moins réguliers) en rapport avec un évènement précis de Sprengstoff :
Dans le ciel de
bon matin
Les nuages se
déguisent en phallus
Révélant à qui
veut bien
Des vérités
Bonus !
Ne t’inquiète
pas petit puceau
Tu n’as vraiment
rien à craindre
Toi qui es
encore au berceau
Tu n’es même pas
à plaindre
Car après plus
de trente huit ans
A jouer les fanfarons
Le professeur
toujours attend
D’ébouriffer le chignon.
Celui-là est une libre traduction de Butterfly par Rajaton :
Doux comme l’étrange chuchotement
De mes ailes
nouvelles déployées
Etirées sous le
soleil bienveillant
Qui va peu à peu
les sécher.
Ce monde là
m’est encore inconnu
Pardon, excusez-moi
Papillon, je ne
suis pas d’autrefois
Ce n’est que le
début…
Doux le toucher
des ailes si soyeuses,
En cercle, on
vole dans les traits de l’astre
Suivant
l’étrange brise chatouilleuse
Ce nouveau monde où l’on folâtre.
Aime-moi, de
moi, emplis-toi tout entier
Demain je serai
mort
Avec la brise,
embrasse-moi encore
Berceuse sans
pitié.
Demain je
serai mort
Berceuse sans
pitié
Embrassez-moi
encore
Dans la brise
d’été.
Doux, comme le
temps des adieux là-haut
Le soleil
s’éteint, la journée s’achève,
Ce que révèle le
silence est beau
On dirait
presque même un rêve.
Tiens d'ailleurs j'en profite pour montrer des traductions de fragments d'autres chansons dans une autre histoire (La marcheuse des dunes... je ferai un article aussi).
Bien
au-delà des blancheurs du ciel,
Le
vent souffle sur mon avenir.
Derrière
moi, la ligne de mes pas
Me rappelle d’où je
crois venir.
L’océan est un désert mais l’on vit
en-dessous,
Sa surface nous en cache les
trésors,
Comme les cités dissimulent leurs
cœurs de boue
Que les humains oublient sans
remord.»
Vois le sable qui s’éclipse entre
tes doigts,
Comme fuient tes jours.
Si tu dois croire en quoi que ce
soit
Je t’aiderai à trouver…
(et oui... c'était de "et quand la pluie se met à tomber, tu es mon arc-en-ciel dans le ciel !!)
(vers 43 minutes... au passage ce dessin animé est un des plus beauux du monde (et Miyazaki le kiffe grave, tout comme il kiffe grave Mr Bug goes to Town à juste titre... on a tous les deux des goûts de hipster côté dessins animés je dois dire ^^))
Vole,
vole attelage,
Plus
loin et bien plus vite encore.
Vole,
vole attelage,
C’est
le démon qui tire ce mors.
Ah ah ah.
Vide
ce tonneau !
Quand
tu ne bois pas, tu ne vaux rien.
Vide
ce tonneau !
T’es
pas un môme, termine le bien!
Ah ah ah.
Oh et pis tiens, j'avais composé ça aussi (Idem, supposé être une chanson donc niveau vers je me bride moins) :